Mes amis – Les chiens

Les bouledogues français et les yorkshires terrier sont les races de chiens les plus populaires en France, faciles à transporter avec leur petite taille. Dans ma tête, les yorkshires sont presque symboliques comme compagnons des dames âgées. Ils aboient facilement et ont souvent l’air drôlement excités et agités.

Le corgi est connu grâce à la Reine Elizabeth. Depuis qu’elle a eu Susan pour ses 18 ans, une trentaine se sont succédé au fil de l’histoire. Notre Général De Gaulle a eu aussi 2 corgis : les Rase-Motte (1 et 2).

La reine d’Ecosse, Marie Stuart : après sa décapitation on trouve sous ses jupons son chien, un cavalier King Charles. C’était lui, son ami le plus fidèle, qui l’accompagne jusqu’à la mort.

Les chiens sont les meilleurs compagnons des humains. Maria Callas a dit : « Seuls mes chiens ne me trahiront pas ». Elle a bien raison ! Je préfère jouer avec un chien que discuter avec des gens.

Il y a aussi des chiens qui travaillent sérieusement. Les bergers australiens s’occupent des moutons dans les fermes et les élevages ; les labradors accompagnent le quotidien des mal-voyants et des personnes autistes ; les bergers allemands aident la police dans leurs recherches. J’ai même vu un beagle qui travaille à l’aéroport pour retrouver les propriétaires des objets perdus, trop mignon !

Ma race préférée, le carlin, est d’origine chinoise : là on a déjà un point en commun. On trouve des images de carlin dans les peintures du 18ème siècle, où ils sont collés aux pieds des dames de la cour. Vous savez, Marie-Antoinette possédait aussi un carlin !

J’aime tellement les chiens, mais je ne vais jamais avoir un chien. Parce que je ne peux pas supporter qu’il meure avant moi, ce serait un grand tourment de faire le deuil de cette perte. Si on voit le carlin de chez mes parents, Safin, on a profité de sa compagnie pendant 18 ans. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce chien a pris une importance dans ma famille. Dans leur quartier résidentiel, mes parents sont les parents de Safin. Quand j’entre au portail du quartier, il me suffit de me présenter au gardien comme la grande sœur de Safin. Si je lui dis mon nom, il ne me reconnaît pas. La popularité de Safin passe devant nous, les humains.

J’ai mon carlin en peluche, Domingo. Il est mon meilleur ami, mon bébé, mon frère, mon complice des meurtres imaginaires. Moi et Domingo, on est comme Mr Bean et son ours. On se comprend parfaitement, on communique par une forte télépathie. Domingo est un « petit garçon » de 7 ans, d’origine allemande («made in Germany» sur son étiquette). Il est gentil, gourmand, collant, bête et pervers parfois. Il traîne toujours à mes côtés, on dort ensemble, on regarde des séries au canapé, je l’emmène en voyage. Il reste très sage, caché dans mon sac, quand je suis au boulot, je caresse sa petite tête de temps en temps pour le rassurer que je ne l’ai pas oublié. Chaque soir avant de dormir, on discute au lit, bien sûr pour dire du mal de tout le monde, et puis on se fait plein de bisous. Maintenant quand j’écris cet article, Domingo est sur mon bureau en train de scruter mon écran. Sa présence m’apporte de la bonne humeur. J’aime notre petite famille qui est composée de ma copine et Domingo. Je suis heureuse d’avoir ce petit carlin immortel.

PS : J’ai mis une photo de Safin sur mon écran d’accueil de téléphone, ça m’a provoqué un tic : chaque fois quand je l’allume, je dis « SAFIN ! ». Je trouve que c’est une bonne idée de le garder dans mon souvenir. J’ai proposé à mon papa de faire pareil avec lui. Il m’a dit qu’il préfère rester tranquille : pas besoin de l’appeler « papa » vingt fois par jour après qu’il soit mort.

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