«Astrid et Raphaëlle» est une série policière.
Astrid, autiste, travaille comme documentaliste aux archives de la police judiciaire. Elle aide le commandant Raphaëlle, pour résoudre les affaires criminelles. Elles forment un duo parfaitement complémentaire.
Au début j’ai trouvé le personnage d’Astrid un peu exagéré. Sa façon de marcher, ses doigts agités, ses yeux qui fuient les regards, sa voix parlée monotone… Les cliché total.
Mais petit à petit, j’ai bien accroché à Astrid. Son intelligence, son observation des détails, sa patience et sa détermination, ce sont les qualités que je rêve d’avoir. Les dossiers d’archives constituent sa zone de confort, elle se cache dans ces montagnes de papiers, en gardant sa petite routine rituelle. Ça me fait rire de voir qu’Astrid ne peut pas s’empêcher de ranger le bureau en désordre de Raphaëlle. Quand elle joue au jeu du tangram, ça me rappelle mon enfance. C’est un jeu que j’adorais, évidemment parce que je pouvais y jouer toute seule.
L’amitié entre Raphaëlle et Astrid est basée sur leur compréhension, l’acceptation dans les deux sens. Raphaëlle est devenue une sorte de protectrice, Astrid lui offre aussi toute sa confiance. C’est beau si la relation humaine peut être si sincère et si simple.
Ce n’est pas facile de se faire des amis, quand on évite les fêtes, les soirées, les sorties, toutes ces occasions pour rencontrer des gens. Je pense que j’ai la grande chance d’être entouré par des gens au bon cœur. Surtout j’ai deux amis précieux, avec qui je me sens en sécurité. On peut partager plein de choses avec franchise. Je peux leur parler de mes intérêts pendant des heures. Ils peuvent aussi me raconter leur vie, pour rire ou pour se plaindre.
Astrid participe à un groupe de discussion d’autistes. Chacun est libre de s’exprimer de leur propre façon, tout le monde partage ses idées. Sans passer par la politesse inutile « il fait beau… », non plus des déclarations émotionnelles « Oh, Amazing… !!! ». Leur problématique peut être résolue par leur intelligence collective, l’efficacité totale !
PS : J’adore le petit rire fier d’Astrid à la fin de ses phrases.