Parfois j’ai eu cette réaction, les gens ont l’air choqué par mon autisme. Désolée, l’autisme n’est pas écrit sur mon front, ce sont des différences invisibles. Vous ne pouvez pas savoir comment je pense dans ma tête. En général, on ne peut jamais arriver à connaître quelqu’un à 100 %.
Pour la plupart des gens, l’autisme reste encore comme un cliché : on n’entend pas, on ne parle pas, handicapé de la vie quotidienne. En effet, il y a bien sûr l’autisme sévère, qui est plus visible, qui a besoin d’un accompagnement médical et spécialisé. Souvent les personnes ne sont pas seulement autistes, il y a aussi des troubles associés, comme l’épilepsie, la déficience intellectuelle.
Il y a aussi « l’autisme léger », qui présente une différence de fonctionnement, notamment sur l’interaction sociale, le sensoriel… Il y a même les autistes de haut niveau, avec une intelligence au-dessus de la norme.
De toute façon l’autisme est un monde très complexe, il faut connaître au cas par cas, chacun est différent. Mais on a tous besoin de soutien et de la compréhension de notre société.
« Je suis asperger » veut dire que je suis sensible sur certaines choses, je fonctionne différemment. Mais rassurez-vous, ce n’est pas une maladie contagieuse, je ne suis ni bête, ni méchante. Pas besoin de s’éloigner de moi.